IL MESSAGERO POESIE JS,
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tout simplement JS
La Vie est-elle le pire des cauchemars que l'on puisse imaginer ?
Avant de commencer, deux citations qui résument avec justesse et poésie les deux optiques avec lesquelles on peut appréhender le fonctionnement de la vie, et qui, heureusement, ne s'excluent pas mutuellement, bien au contraire !
"
Le Créateur est un Dieu cruel qui a voulu un monde où nul ne
peut vivre qu'en détruisant la vie, qu'en tuant d'autres êtres
vivants. Aucun être ne peut subsister qu'en dévorant d'autres
formes de vie, végétale ou animale. Cela est un aspect fondamental
de la nature du créé. Toute la vie du monde, animal ou humain,
n'est qu'une interminable tuerie. Exister veut dire manger et être
mangé... Le principe fondamental du Shivaïsme est d'accepter
le monde tel qu'il est, et non tel que nous voudrions qu'il soit."
Alain Danielou, ("Shiva et Dyonisos")
"
... Et lorsque vous mordez une pomme à pleines dents, dites-lui en
votre coeur : tes semences vivront dans mon corps. Et les bourgeons de tes
lendemains fleuriront dans mon coeur. Et ton parfum sera mon haleine. Et
ensemble nous nous réjouirons en toutes saisons."
Khalil Gibran, ("Le Prophète")
Cette question peut surprendre, intriguer, choquer, dérouter... Tous ceux
qui auront le courage de lire les quelques réflexions qui suivent réagiront
au moyen de leurs conceptions, de leurs sensibilités et de leurs éventuelles
expériences.
La compréhension de chacun de nous est, de toute façon, en constante évolution, à moins,
bien sûr, d'avoir choisi, par sécurité, un système
de pensée et de croyance immuables, ce qui est, je pense, assez rarissime.
L'un des principes de base de la Création est justement le changement,
l'évolution. Les Chinois l'avaient bien compris il y a déjà des
milliers d'années, en créant leur "Yi-King", appelé aussi "Livre
des Transformations".
Comment cette analogie entre vie et rêve (ou cauchemar... ) est-elle née
? L'une des origines tient sans doute à une certaine colère devant
l'obligation qui m'est imposée, comme à chacun des éléments
de notre univers, de subir des principes de base, des lois contre lesquelles
nous ne pouvons rien, contre lesquelles nous sommes totalement impuissants. Un
peu à la manière d'un ordinateur qui est dans l'incapacité d'échapper à la
programmation qui lui a donné naissance. Cette sensation traumatisante
revient périodiquement et m'a amené à réfléchir
quelque peu sur notre situation d'humains.
Les quelques pages qui suivent sont composées d'une juxtaposition de faits
et d'hypothèses, d'objectivité et de totale subjectivité.
Ils ne sont que le reflet d'une cogitation individuelle, ponctuelle et totalement
personnelle, donc éminemment partiale !
Qu'est-ce qu'un rêve ? Le petit Larousse nous répond qu'il s'agit
d'une "production psychique survenant pendant le sommeil et pouvant être
partiellement mémorisée".
Tous les êtres humains rêvent obligatoirement, de même que
les animaux. Donc, chacun ayant fait l'expérience de cet état
onirique, il estinutile de s'appesantir sur lui.
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Il est admis par beaucoup de personnes, de nos jours, que la vie consciente
pendant laquelle nous travaillons, mangeons, aimons... en un mot "vivons",
n'est pas la seule à exister.
Que ce soit dans les périodes de sommeil, dans celles de comas, ou dans
celle qui suit notre mort, nous contactons un mystérieux état
qui n'a pas beaucoup de points communs avec celui de notre quotidien.
Des milliers de témoignages sont venus conforter l'hypothèse de
l'existence, sinon d'un autre univers, du moins d'un autre monde qui semble "psychique".
Monde à la fois séparé du nôtre, puisque nous ne pouvons
y avoir accès volontairement, ou consciemment, et si proche cependant
qu'on pourrait le dire presque imbriqué, puisque les communications semblent
tout à fait possibles.
Bien évidemment, durant notre vie "consciente", soi-disant "éveillée",
seul le monde terrestre que nous connaissons est "réel". L'autre, à supposer
que l'on accepte son existence, est celui du rêve, de l'illusion. Mais
pour le poisson, l'eau est la seule réalité. Rien ne nous prouve,
a priori, que ce n'est pas notre vie terrestre qui est le "rêve" (ou
le cauchemar) . C'est ce que tendent à nous répéter ceux
qui sont passés dans l'au-delà et disent communiquer avec nous.
C'est aussi la conception de nombreuses philosophies orientales, pour lesquelles
c'est notre existence physique et celle de l'univers manifesté qui est "maya" (illusion).
Ce qui est fort intéressant, et troublant, c'est que certaines théories
de la physique moderne, dont j'ai déjà mentionné l'existence
ailleurs, apportent, sinon un début de confirmation, du moins une installation
dans le domaine du possible, de cette hypothétique coexistence de deux
univers : celui dans lequel nous évoluons et que seul nous reconnaissons
comme "vrai", ne serait en fait qu'une sorte d'hologramme virtuel de
l'autre (source réelle de la création).
On peut lire à ce sujet :
"
L'univers est un hologramme" de Michael Talbot
"
L'homme superlumineux" de Brigitte et Régis Dutheil
"
La médecine superlumineuse" de Brigitte et Régis Dutheil
Certains passages sont un peu ardus, mais l'ensemble est tout à fait
lisible, passionnant et source d'interrogations infinies !
En parallèle avec le petit dessin ci-dessus, il est possible de réaliser
le diagramme suivant :
L'objection principale qui peut être posée en ouverture concerne
celle du temps. En effet, pour nous, il ne fait aucun doute qu'il y a un passé,
un présent et un futur. Cela semble une évidence. Et pourtant...
Une expérience récente réalisée à Genève
et relatée dans un "Science et Vie" (je crois) récent,
semble apporter aux physiciens la preuve irréfutable que, dans l'absolu,
le temps n'existe pas ! C'est nous qui, par un mécanisme encore bien mystérieux,
le créerions !
A coup sûr, cette idée n'est pas nouvelle. On la trouve aussi bien
dans de nombreux ouvrages de science-fiction que dans les écrits de certains "mystiques".
C'est, par exemple, l'explication qu'apporte Raymond Bernard, dans son passionnant
ouvrage "Rencontres avec l'insolite", à propos de l'expérience
du "Bossu d'Amsterdam".
Mais il est intéressant de noter que c'est désormais la physique
de pointe qui apporte des confirmations à ce qui n'était, jusqu'à présent,
que des élucubrations de doux rêveurs !
Pour en revenir au rêve proprement dit, quelle déduction tirer de
ce que nous venons d'examiner brièvement ?
Nous avons :
? Un état conscient, connu sous le nom de "vie", soumis à la
durée, à ce qui nous paraît être du temps.
? Un temps qui, selon les expériences des mystiques, selon notre propre
expérience dans le sommeil, et selon de nouvelles découvertes scientifiques,
serait propre à notre incarnation consciente et, en fait, inexistant
!
? Un état (monde) inconnu de notre perception quotidienne, qui, aux dires
de ceux qui nous transmettent des messages, est la seule réalité immuable.
? Un "éveil" qui se fait lors du passage de notre monde dans
cet au-delà. On peut lire à ce sujet les innombrables ouvrages écrits
par Raymond Moody, Elisabeth Kübler-Ross, Joan Grant etc...
Tout cela n'évoque-t-il pas une étrange analogie entre les deux
diagrammes ? L'hypothèse que c'est toute la vie manifestée qui
est en fait le rêve, l'hologramme virtuel, est-elle vraiment aussi
absurde qu'on pouvait le croire ?
Les qualités du rêve
Examinons maintenant les différentes caractéristiques des rêves.
Et surtout, observons si ces caractéristiques, assurément évidentes
dans ce domaine, peuvent s'appliquer ne serait-ce que partiellement, à notre
vie terrestre.
? Le rêve est avant tout un REFLET de notre existence quotidienne réelle.
Chacun a forcément expérimenté l'impression de réalisme
parfois extraordinaire qui imprègne certains songes. Nous avons la certitude
d'être en tel lieu, avec telle personne, d'entendre certaines paroles...
Inutile d'insister sur ce point. Et pourtant, au réveil, tout ce fatras
n'était, apparemment, que pure illusion !
Notre incarnation est pour nous réelle, vraie, évidente. Et pourtant,
ceux qui ont fait des expériences de NDE (near death experience) ainsi
que des milliers de témoignages sur lesquels nous ne reviendrons pas,
nous affirment que notre monde est bien loin d'être aussi "vivant" que
celui dans lequels ils sont passés...
? L'une des grandes caractéristiques du rêve est l'impression de
DUREE qu'il nous procure. Là aussi, nous avons tous un jour ou l'autre
vécu une aventure complexe, semblant s'étendre sur un temps très
long, avec déplacements, voyages, rencontres, accidents..., alors que,
objectivement, à notre mesure terrestre, quelques fractions de secondes
seulement s'étaient écoulées !
Jusqu'à présent, pour les êtres humains basiques que nous
sommes pour la plupart, le temps était une valeur sûre, à l'existence
incontestable. Même si quelques expériences psychiques venaient
parfois perturber cette belle certitude. Or la science elle-même vient
nous dire maintenant que tout cela est sans doute illusion !
? Beaucoup de rêves renferment un CONTENU EMOTIONNEL important. Il est
fréquent que les émotions ressenties pendant le songe, agréables
ou non, s'impriment en nous au point de provoquer parfois un réveil en
sursaut. Tout était illusion, et pourtant cela semblait si "vrai".
Que nous transmettent les "Initiés" depuis des siècles
ou, plus prosaïquement, les personnes décédées ou comateuses
depuis plusieurs décennies : exactement la même sensation ! Même
si la transition a eu lieu dans des conditions horribles, la sérénité et
la délivrance expérimentées une fois le passage vers "l'au-delà" effectué,
ne sont en rien altérées. Tout se déroule comme si les personnes
s'étaient soudain réveillées d'un rêve ou d'un
cauchemar...
Rêve ou cauchemar ?
Ici se place évidemment un passage particulièrement subjectif.
Le dilemme est bien connu : voit-on la bouteille à moitié vide,
ou la bouteille à moitié pleine ? Puisque le mot "cauchemar" a été employé dans
le titre de cette petite réflexion, il est bon d'en assumer la responsabilité.
Essayons d'examiner d'une manière un peu plus détaillée
et avec un minimum d'objectivité, les différents aspects qui définissent
le cauchemar. Et, de la même manière que précédemment, étudions
si ces caractéristiques s'appliquent en tout ou en partie à notre
vie quotidienne terrestre...
? La SOUMISSION : Il nous est impossible d'échapper au rêve. Nous
n'avons aucune maîtrise sur lui. Ni sur son apparition, ni sur son contenu,
ni sur son dénouement. Certes, il est possible, par des drogues, d'agir
sur les songes, mais, dans la vie quotidienne de chacun, cela est totalement
exclu.
Pour ce qui est de notre incarnation humaine, les éléments ne sont
bien sûr pas aussi simples ! Les tenants et les aboutissants de notre vie
varient avec les croyances et les expériences de chacun. Sans entrer dans
telle ou telle conception, il est possible d'observer cependant que nos "pouvoirs" sur
elle sont très limités.
-- Nous ne choisissons pas le moment de notre mort ! C'est une évidence.
A moins bien sûr de se suicider.
-- Choisissons-nous de nous incarner ? A chacun de répondre sur ce point.
Si, comme le proposent certaines conceptions ésotériques, nous
sommes en chemin pour retrouver notre divinité oubliée, obscurcie, à ce
moment-là nous n'avons pas le choix. Même si le but est merveilleusement
divin, nous sommes quand même aussi peu libres que le moucheron attiré par
la lumière ! Si la conception karmique de la vie (résumée
très très succintement : tout effet provoque une cause et toute
action négative provoque une compensation) est véridique, nous
ne sommes pas davantage libres puisque, étant loin de pratiquer l'innocuité,
nous semons constamment des actes dommageables pour autrui et devrons donc les "racheter".
Si, comme le croient nombre de religions, règne "là-haut" un
Dieu omnipotent qui tire toutes les ficelles, nous sommes tout autant prisonniers
et soumis... Il ne semble pas y avoir beaucoup d'échappatoires...
-- Qu'en est-il de notre vie terrestre ? La question du libre-arbitre a été débattue
de tous temps. Nous sommes incarnés dans un monde de dualité. Diverses
voies s'offrent quotidiennement à nous. Un problème se pose ; nous
avons le choix entre les solutions A, B ou C. Nous optons pour B. Mais est-ce
vraiment une libre décision ? Et surtout qui l'a prise ? Sachant que nous
sommes un amalgame d'une partie consciente (très petite), d'une partie
inconsciente, d'une partie subconsciente, de la sédimentation des croyances
et observations qui nous ont été inculquées par nos parents,
nos amis, nos ancêtres, notre religion, de nos gênes qui ont été modifiés
des milliers de fois au cours des différentes unions sexuelles qui ont
amené notre naissance... Bref, lorsque nous choisissons une profession
ou un conjoint, nous n'avons pas la moindre idée de la somme faramineuse
d'informations qui ont amené cette seconde décisionnelle ! Tout
cela ressemble fort à une soumission totale à des lois qui nous échappent...
? La SOUFFRANCE : Le Petit Larousse définit ainsi le cauchemar : " rêve
pénible et angoissant". Cela ne fait de doute pour personne.
En ce qui concerne la vie terrestre, là encore, les opinions divergeront.
Certains ne voient que la misère et l'horreur, se focalisent délibérément
sur le côté "obscur" de la vie. Il faut dire que, depuis
quelques décennies, nous sommes copieusement aidés dans cette immersion
par les médias, principalement la télévision. A l'opposé,
subsistent des optimistes qui choisissent de regarder le positif. La position
de chacun est aussi, bien entendu, soumise à ses propres expériences
et à son évolution personnelle qui lui permet de transmuter ou
non les épreuves éventuellement subies. Il est tout à fait
simpliste et faux d'associer systématiquement des qualités et des états
qui ne vont pas forcément de pair : bonheur avec richesse et santé ;
malheur avec pauvreté et maladie.
Mais, il est tout de même indispensable d'observer des faits objectifs
qui offrent un début d'explication à la joie sans mélange
que disent éprouver ceux qui sont décédés.
Tout d'abord, une observation personnelle qui est aussi, pour moi, une certitude.
La force créatrice de l'Univers que nous connaissons (qu'il soit virtuel
ou non) est l'AMOUR. Il ne faut pas entendre par là celui que nous pratiquons
chaque jour avec plus ou moins de coeur, mais celui qui est au-delà des
mots et qui ne peut que s'expérimenter. Il pourrait être assimilé au
principe de Cohésion, d'attirance mutuelle des deux polarités de
base, Yin et Yang. Les ouvrages théosophiques d'Alice Bailey sur les 7
Rayons expliquent en détail et de façon complexe le rôle
de chacun de ces Rayons, en particulier les 3 majeurs : le 1 : "Volonté",
le 2 (dominant) "Amour Sagesse", le 3 "Intelligence
active".
Cette certitude fondamentale étant posée et qu'elle soit acceptée
ou non, examinons le déroulement de la vie créée que
nous connaissons.
L'un de ses principes de base est la Prédation et la destruction permanente.
Ce qui est peu visible pour le règne minéral, l'est parfaitement
pour les trois règnes suivants. Le végétal sert à la
nourriture du règne animal, le règne animal est détruit,
souvent avec sauvagerie, pour notre subsistance et nous passons notre temps à nous
détruire nous-même (sans nous manger, heureusement !).
La souffrance est permanente, tout au moins dans les règnes animal et
humain. Il est tout à fait inutile de s'appesantir sur ce sujet, les exemples étant
permanents et lisibles par tous.
Pour celui qui conçoit la création comme un hasard évolutif,
cette situation peut sembler logique et tout à fait acceptable. Pour celui
qui est persuadé que l'Amour est à la source de notre monde, la
pilule est plus difficile à avaler. Même si, comme semblent nous
le prouver les dires des personnes décédées, l'oubli accompagne
le départ de cette terre, même si le temps pendant lequel nous
souffrons est une illusion...
Nous sommes tellement habitués à cet état de choses que
la question suivante pourrait sembler idiote ou incongrue : Pourquoi ne pas avoir
créé un système de nourriture par le Prâna ? C'est-à-dire
cet élément vital qui emplit l'espace...
Pour en revenir à la souffrance, il est tout de même possible d'y
voir un aspect positif et constructif : celui d'information. Il est évident
que si nous ne l'éprouvions pas, nous pourrions laisser notre main
une heure sur un brasier sans nous en apercevoir !
? L'aspect TEMPS : Il est inutile d'y revenir longuement, puisque nous en
avons parlé précédemment. Le rêve, et donc le cauchemar,
tout aussi bien que la vie terrestre y sont soumis. Dans le cas du rêve,
il est illusoire, nous le savons. Pour ce qui est de notre vie, la question reste
posée, mais avec quelques débuts de réponses scientifiques...
? La PEUR : Dans le cauchemar, nous avons peur, c'est l'une de ses composantes
majeures. Dans notre vie, la peur est non seulement présente, mais indispensable.
Elle est le moteur de la sauvegarde de l'espèce. Ceci dit, il paraît évident
que si l'aspect Prédation était absent, de même que ses compagnons
habituels l'agressivité et la compétition, elle n'aurait plus
de raison d'exister.
? L'ILLUSION : Nous l'avons tous expérimenté, le cauchemar est
une illusion. Enfin, il nous paraît tel. Est-ce le cas pour la vie ? Il
est bien sûr impossible de répondre à cette question tant
que nous y sommes immergés et que nous ne sommes pas de grands Initiés
! Ce qui est sûr, c'est que si le temps, l'une de ses deux composantes
principales, s'effondre, il s'agit là d'un sacré coup porté à nos
certitudes...
Si l'on s'en tient à ce qui précède, il est tentant de répondre
: oui, assurément, la Vie terrestre (on ne sait pas encore ce qu'il en
est pour les vies sur les autres planètes !) présente toutes les
caractéristiques sombres d'un cauchemar !
Mais il serait tendancieux et malhonnête de s'arrêter sur cette conclusion
hâtive. Car il est important de souligner un point capital :
Le cauchemar ne comporte (à notre perception limitée) que des aspects
négatifs.
Ce n'est pas le cas de la Vie !
Dans sa manifestation qui nous est perceptible, elle associe, comme il
se doit dans un monde dualiste, l'ombre et la lumière. Lumière souvent
voilée, quasi imperceptible, souvent inatteignable, mais éternellement
présente. L'illumination, la révélation de la perfection
est si proche de nous, dit Ramtha, qu'une fraction de seconde suffit à nous
y connecter si nous le voulions réellement... Peut-être... Ce qui
est certain, c'est que nous pouvons en percevoir parfois un reflet. C'est quelquefois,
et malheureusement, involontaire, fortuit et, surtout, non reproductible à la
demande ! (Voir le récit : "Expérience d'Amour" )
Une petite déchirure lumineuse dans un rêve passablement douloureux,
qui ressemble beaucoup à le goutte d'eau offerte en plein désert
au marcheur mourant de soif...
Bernard Sellier
Avril 2003